Le CBD et les dommages au foie : Comment affecte-t-il les fonctions hépatiques ?

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L’utilisation du CBD étant en plein essor aux États-Unis, les gens sont devenus plus conscients de ses avantages pour la santé ainsi que des risques potentiels associés à la consommation de produits CBD.

Une étude récente a suscité des inquiétudes parmi les utilisateurs de CBD en ce qui concerne la fonction hépatique. Bien que l’étude ait montré que des quantités extrêmement importantes de CBD peuvent endommager le foie, la couverture médiatique qui a mis en garde contre le risque potentiel de la consommation de CBD n’a pas replacé l’étude dans son contexte.

Il va sans dire que le CBD – comme tout supplément ou médicament – a des effets secondaires, notamment un danger pour la santé du foie qui dépend de la dose. Cependant, si les utilisateurs qui utilisent les doses maximales testées doivent contrôler leurs enzymes hépatiques, la grande majorité des gens peuvent utiliser le CBD en toute sécurité sans s’inquiéter d’un impact négatif sur leur fonction hépatique.

Dans cet article, nous expliquons le contexte de ladite étude et fournissons des preuves soutenant les avantages pour la santé de doses régulières de CBD pour la santé du foie.

Levons les doutes qui entourent le sujet du CBD et de la fonction hépatique.

L’huile de CBD est-elle mauvaise pour votre foie ?

Le CBD a un profil de sécurité remarquablement bon. Les chercheurs ont testé l’efficacité et la sécurité du CBD chez l’homme en utilisant des doses aussi élevées que 1 500 mg – 3 000 mg de CBD par jour.

Avec 1 500 mg de CBD pris pendant une période de six semaines, aucun effet secondaire dangereux n’a été observé ( 1 ).

Cependant, la récente étude de 2019 sur des souris a montré que des doses élevées de CBD peuvent endommager le foie – ce qui a fait sensation dans tous les médias.

L’étude a également attiré l’attention des sceptiques du CBD qui ont essayé de saper le potentiel thérapeutique du CBD en cherchant au moins un effet secondaire grave.

Nous ne disons pas que le CBD n’a pas d’effets secondaires – il en a, comme tout autre complément alimentaire – mais devez-vous vraiment vous inquiéter pour votre foie lorsque vous utilisez des doses normales ?

Faisons la lumière sur la fameuse étude sur les souris.

L’étude sur le CBD et le foie des souris

Selon des chercheurs de l’Université de l’Arkansas, qui ont étudié les effets de traitements de diverses doses de CBD sur un groupe de souris âgées de 8 semaines, l’étude répond au problème de « l’absence d’études toxicologiques complètes consacrées à la sécurité du CBD, qui sont essentielles pour la poursuite de la commercialisation du CBD et des produits contenant du CBD » (2)

La majorité des souris ont toléré le CBD, mais celles qui ont reçu les doses les plus élevées – l’équivalent de 200 mg de CBD chez l’homme – ont présenté des symptômes clairs de toxicité hépatique, comme l’ont rapporté les chercheurs.

En outre, des doses répétées d’une plus petite quantité de CBD (50 mg) ont également montré des signes de dommages et de gonflement du foie.

Voici ce que les auteurs ont écrit à la fin de l’article :

« Bien qu’une (dose de) 200 mg ne soit pas applicable à la plupart des scénarios de la vie réelle, elle fournit des informations essentielles concernant les conséquences potentielles d’un surdosage de CBD ainsi que pour les doses nécessaires à de nouvelles études de toxicité subchronique et chronique. »

Cependant, l’une des réserves de cette étude est qu’elle a testé la dose quotidienne maximale recommandée pour les humains. Si tous les mammifères partagent le même système endocannabinoïde, les souris et les humains sont physiologiquement différents. La taille du foie n’est qu’une des nombreuses variables qui doivent être prises en considération lors de l’évaluation de la sécurité du CBD chez les sujets humains.

Les experts disent que c’est une question de dosage

Bien que les résultats de l’étude ci-dessus semblent potentiellement décourageants, la plupart des experts affirment qu’il n’y a pas lieu de paniquer quant à l’impact du CBD sur le foie. Bien que les experts soulignent l’importance de connaître les risques liés à la prise de compléments alimentaires, la quantité de CBD à laquelle les souris ont été exposées est bien supérieure à celle que prennent la plupart des humains.

Selon le Dr Diana Martins-Welch, médecin traitant en médecine palliative au Northwell Health de New Hyde Park, New York, il existe certaines quantités de CBD qui ne sont pas sans danger pour l’homme ; le CBD n’est pas toujours plus efficace à forte dose.

« Beaucoup de gens savent que prendre trop d’ibuprofène ou de Tylenol peut avoir des conséquences néfastes. Le CBD n’est pas différent. En général, les doses thérapeutiques de CBD vont de 0,5 mg/kg/jour à 20 mg/kg/jour. Cette étude sur des souris a utilisé des doses de CBD nettement plus élevées (par rapport à leur poids) que ce qui est habituellement pris pour un bénéfice thérapeutique chez l’homme » Explique Martins-Welch.

Martins-Welch a également déclaré que le CBD à usage thérapeutique est généralement sûr, et que si la toxicité à des doses extrêmement élevées est une préoccupation, elle n’est pas différente de celle d’autres suppléments ou médicaments.

Par conséquent, ce que l’étude a essentiellement montré, c’est que les gens doivent être prudents s’ils prennent de fortes doses de CBD quotidiennement.

Les études humaines qui ont examiné la sécurité de différentes doses de CBD n’ont trouvé aucun effet négatif à la dose quotidienne maximale recommandée de 20 mg/kg. Cette dose est tirée de l’essai d’Epidiolex, un produit pharmaceutique à base de CBD pour le traitement des crises d’épilepsie résistantes. Pour replacer ce chiffre dans son contexte, une personne pesant 150 livres devrait prendre plus de 1 300 mg de CBD par jour, ce qui est bien supérieur à ce que prennent la plupart des gens (10 à 80 mg par jour).

Effets du CBD sur le foie

Ok, donc maintenant vous savez que des doses extrêmement élevées de CBD peuvent provoquer une toxicité hépatique lorsqu’elles sont prises régulièrement. Vous savez également qu’il est impossible de déclencher une toxicité avec des doses normales d’huile de CBD.

Il est maintenant temps de poser une autre question : quels sont les effets positifs du CBD sur le foie ?

Il y en a beaucoup, pour être honnête.

Dans la section suivante, nous détaillons les utilisations thérapeutiques potentielles de l’huile de CBD pour la fonction hépatique.

L’huile de CBD pour le foie gras

Le système endocannabinoïde (SCE) est présent chez tous les mammifères et se compose de récepteurs (CB1 et CB2), de cannabinoïdes endogènes et d’enzymes qui facilitent leur production ou les dégradent.

Le SCE est responsable de la régulation d’un grand nombre de nos processus de contrôle homéostatique. En d’autres termes, ce réseau contrôle l’équilibre de divers systèmes et organes du corps, dont le foie.

Lorsque le foie est endommagé, enflammé ou dysfonctionnel, le corps commence à libérer davantage d’endocannabinoïdes pour résoudre le problème. Un foie sain est corrélé à une activité modeste du système endocannabinoïde. En fait, cet organe particulier présente une concentration relativement faible des composants du SCE.

Cependant, l’inflammation du foie fait que l’endocannabinoïde est très actif dans cette zone. Malheureusement, un système endocannabinoïde hyperactif joue un rôle dans le développement de la maladie du foie gras ( 3 ).

Le CBD est le modulateur des récepteurs CB1 et CB2. En clair, il les empêche de s’emballer en stoppant les composés qui font déraper ces récepteurs dans le foie.

Le CBD assure le bon fonctionnement d’un système qui nous équilibre. Ainsi, s’il ne guérit pas la stéatose hépatique, il peut en prévenir le développement. Et si la maladie se déclare, il peut être en mesure de réduire l’inflammation de l’organe, le protégeant ainsi contre des dommages supplémentaires.

Huile de CBD pour le cancer du foie

À ce jour, les études sur les cannabinoïdes et leurs effets sur le cancer du foie montrent que les cannabinoïdes peuvent à la fois empêcher la division des cellules tumorales et tuer les cellules cancéreuses tout en protégeant les cellules saines. Outre l’arrêt de la prolifération du cancer, le CBD utilise plusieurs mécanismes pour aider à lutter contre le cancer du foie.

Tout d’abord, il exerce une action anti-métastatique, en empêchant la formation de masses tumorales distantes dans le foie.

Deuxièmement, il empêche la formation de vaisseaux sanguins qui facilitent la croissance des tumeurs.

Enfin, le CBD déclenche l’apoptose, c’est-à-dire la mort cellulaire programmée. Les chercheurs ont constaté cette capacité sur des modèles animaux et en laboratoire ; ces propriétés s’appliquent aussi bien au CBD qu’au THC ( 4 ).

Bien qu’aucune étude n’ait encore analysé les effets du CBD sur le cancer du foie chez l’homme, les recherches actuelles soutiennent l’utilisation des cannabinoïdes comme thérapie complémentaire ainsi que comme moyen de réduire les effets secondaires de la chimiothérapie et de la radiothérapie.

L’huile de CBD pour l’hépatite virale

L’hépatite virale est l’une des maladies infectieuses les plus courantes, caractérisée par une inflammation. Elle est également à l’origine de nombreux décès dans le monde. L’hépatite peut conduire à la formation d’un cancer du foie et d’une cirrhose.

Il a été démontré que la CBD a des effets thérapeutiques sur les modèles d’hépatite virale, en particulier l’hépatite C. Selon une étude publiée dans la revue Pharmacognosy Research, il a été démontré que la CBD inhibe la réplication du virus de l’hépatite C de près de 90% (5).

Les effets inhibiteurs sur le virus étaient dose-dépendants mais présentaient une faible toxicité pour les cellules. On a également constaté que le CBD induisait la mort des cellules infectées contenant le virus de l’hépatite B, bien qu’il n’ait pas inhibé le virus lui-même.

Enfin, l’atténuation de la réponse immunitaire par l’interaction avec le SCE dans les cellules immunitaires peut contribuer à atténuer l’hépatite auto-immune.

L’huile de CBD pour l’ischémie hépatique

L’ischémie est une lésion très fréquente qui survient à la suite d’opérations et de transplantations du foie. Elle implique une inflammation importante et est responsable de décès dans le cas de greffes et de rejets. Le stress oxydatif peut aggraver la situation.

Le CBD est connu pour ses propriétés anti-inflammatoires et antioxydantes, il pourrait donc être utile pour réduire la réponse inflammatoire et protéger le foie contre les dommages oxydatifs. Dans des modèles expérimentaux, le CBD a réduit efficacement l’inflammation, le stress oxydatif et a favorisé la mort des cellules malignes dans le foie.

D’autres études ont montré que l’administration de CBD à des rats présentant des lésions hépatiques ischémiques entraînait une réduction significative des lésions hépatiques associées à cette affection (6).

Huile de CBD pour l’encéphalopathie hépatique

L’encéphalopathie hépatique se caractérise par des changements psychologiques résultant de l’atteinte et de la défaillance du foie. Certains symptômes comprennent une altération de la personnalité, une confusion, des problèmes de mouvement, etc. Elle peut conduire à un coma dans les cas graves.

L’inflammation est l’une des principales causes de l’encéphalopathie hépatique. Une étude menée sur des souris modèles d’encéphalopathie hépatique a rapporté des effets positifs. L’équipe de recherche a observé que l’application de CBD aux souris pouvait restaurer les fonctions neurologiques et les performances cognitives des souris. Le CBD a également réduit les niveaux d’ammoniac dans le sang, contribuant à restaurer la fonction hépatique et à normaliser le nombre d’enzymes hépatiques (7).

L’huile de CBD pour l’hépatite auto-immune

L’hépatite auto-immune résulte d’un affaiblissement du système immunitaire qui attaque le foie. Là encore, l’inflammation est l’acteur clé du développement de cette maladie. Une étude a rapporté que l’activation du récepteur vanilloïde TRPV1 – qui fait partie du SCE – réduit l’inflammation en activant les cellules suppressives dérivées des myéloïdes (MDSC). Ces cellules, à leur tour, bloquent l’inflammation et le développement de l’hépatite auto-immune.

Il se trouve que le CBD active les récepteurs TRPV1, non seulement en réduisant la douleur mais aussi en inhibant la prolifération des cellules T qui déclenchent l’inflammation (8). Par conséquent, il est raisonnable de penser que le CBD pourrait être utilisé pour la prévention et le traitement de l’inflammation du foie et de l’hépatite auto-immune.

L’huile de CBD pour les lésions hépatiques provoquées par l’alcool

La fibrose hépatique est une conséquence courante des lésions chroniques du foie causées par la consommation excessive d’alcool. Elle peut conduire à une cirrhose et à une insuffisance hépatique.

Il a été démontré que le CBD a des propriétés anti-fibroses en éliminant les cellules qui sécrètent le collagène et provoquent la fibrose. Il peut également inverser les altérations du foie associées aux lésions induites par l’alcool ( 9 ).

L’huile de CBD augmente-t-elle les enzymes du foie ?

Les études réalisées sur la façon dont le CBD affecte la fonction hépatique ont donné des résultats contradictoires.

Par exemple, une étude a révélé que 10% des sujets présentaient des niveaux plus élevés d’enzymes hépatiques et ont dû arrêter d’utiliser le CBD pour cette raison. D’autres études suggèrent que le CBD peut améliorer la fonction hépatique. Le CBD étant métabolisé par le foie – comme le montrent les études réalisées sur l’Epidiolex – les patients souffrant de maladies du foie devraient limiter la prise de médicaments en vente libre (OTC) afin d’éviter les interactions potentielles entre le CBD et les médicaments et de réduire le stress subi par le foie.

Pour faire court, le CBD est généralement sans danger pour vos enzymes hépatiques si vous ne dépassez pas la dose de 20 mg de CBD/kg/jour.

Dosage du CBD pour le foie

Si vous cherchez à améliorer la fonction hépatique avec l’huile de CBD, vous vous demandez probablement quelle quantité de CBD est suffisante pour soulager la douleur et l’inflammation et maintenir cet organe en bonne santé.

Malheureusement, il n’existe pas de recommandations officielles sur le dosage du CBD et du foie. La plupart des essais cliniques qui suggèrent des dosages spécifiques de CBD ont été réalisés sur des modèles humains d’anxiété, de troubles chroniques tels que l’épilepsie et de sclérose en plaques. Aucune étude clinique n’a encore examiné l’efficacité de différentes doses de CBD sur les symptômes des maladies du foie.

La quantité optimale de CBD pour chaque individu dépend de facteurs tels que le poids, le métabolisme, l’âge, le sexe, la gravité des symptômes et les antécédents en matière de produits CBD.

La meilleure approche que vous pouvez adopter est de commencer à faible dose et d’augmenter progressivement la dose jusqu’à ce que vous ressentiez le soulagement souhaité. Nous vous suggérons de commencer par 5 à 10 mg de CBD et de l’essayer pendant une semaine, en surveillant les effets. Si vous jugez la dose insuffisante, ajoutez 5 autres milligrammes et continuez pendant une autre semaine, en réévaluant les résultats.

Nous vous encourageons également à consulter un médecin qui connaît bien le CBD et le cannabis en général. Un médecin qualifié devrait vous aider à éviter les interactions potentielles avec d’autres médicaments et à déterminer la bonne fourchette de dosage.

Effets secondaires du CBD

Comme mentionné plus haut dans l’article, le CBD présente un excellent profil de sécurité. Les gens se tournent vers le CBD car il s’agit d’une alternative à faible risque aux options de traitement conventionnelles pour les maladies du foie. Cela étant dit, il a quelques effets relativement légers lorsqu’il est consommé à fortes doses, notamment :

  • Sécheresse buccale
  • Modification de l’appétit
  • Vertiges
  • Sédation
  • Diarrhée

Certains de ces effets secondaires peuvent résulter de la consommation d’un produit mal étiqueté qui contient plus de 0,2% de THC, ou d’un produit provenant d’un chanvre de mauvaise qualité ou extrait avec des solvants agressifs. Lorsque vous prenez de l’huile de CBD de haute qualité à des doses régulières, les effets secondaires ci-dessus sont presque inexistants.

Cependant, il existe un risque d’interactions médicamenteuses potentielles, car le CBD est métabolisé par le même groupe d’enzymes qui traite les ingrédients actifs des produits pharmaceutiques. En tant qu’inhibiteur de ces enzymes, le CBD peut entraîner des effets subthérapeutiques ou une toxicité de la substance lorsqu’il est pris en même temps que des médicaments pour la fonction hépatique. C’est pourquoi nous recommandons de consulter un médecin avant d’ajouter l’huile de CBD à votre routine.

L’huile de CBD et le foie : La ligne de fond

Le foie est un organe fondamental de détoxification qui remplit de nombreuses fonctions importantes pour maintenir l’organisme dans un état optimal. Il joue un rôle dans la digestion, la désintoxication, le métabolisme des médicaments, et plus encore.

De nombreuses maladies affectent le foie car il est constamment exposé aux dommages environnementaux causés par les polluants, l’alcool, les drogues, les médicaments, etc. Il est également sujet à des maladies auto-immunes.

Il a été démontré que le CBD a des effets thérapeutiques sur de nombreuses maladies hépatiques majeures, notamment l’hépatite virale, la stéatose hépatique, les lésions d’ischémie-reperfusion, la cirrhose, la fibrose et le cancer du foie.

L’huile de CBD à spectre complet de haute qualité pourrait être bénéfique dans une série de troubles impliquant un dysfonctionnement du foie et pourrait aider à remplacer l’utilisation à long terme d’autres médicaments.

Bien que des doses extrêmement élevées de CBD prises quotidiennement aient été associées à une toxicité hépatique, il en va de même pour d’autres suppléments et médicaments. Il est donc préférable de ne pas dépasser une dose raisonnable de CBD. Des doses aussi élevées que 20 mg de CBD par kg ne constituent pas une menace pour la santé de votre foie, comme l’a montré l’essai clinique de l’Epidiolex, un médicament anti-convulsions à base de CBD.

Les patients doivent consulter un médecin avant d’intégrer le CBD dans leur routine afin de discuter du dosage et d’établir le bon calendrier pour éviter les interactions potentielles avec d’autres médicaments.

Références :

  1. Iffland, Kerstin, and Franjo Grotenhermen. “An Update on Safety and Side Effects of Cannabidiol: A Review of Clinical Data and Relevant Animal Studies.” Cannabis and cannabinoid research vol. 2,1 139-154. 1 Jun. 2017, doi:10.1089/can.2016.0034
  2. Ewing, Laura E et al. “Hepatotoxicity of a Cannabidiol-Rich Cannabis Extract in the Mouse Model.” Molecules (Basel, Switzerland)vol. 24,9 1694. 30 Apr. 2019, doi:10.3390/molecules24091694
  3. Purohit, Vishnudutt et al. “Role of cannabinoids in the development of fatty liver (steatosis).” The AAPS journal vol. 12,2 (2010): 233-7. doi:10.1208/s12248-010-9178-0
  4. Vara, D et al. “Anti-tumoral action of cannabinoids on hepatocellular carcinoma: role of AMPK-dependent activation of autophagy.” Cell death and differentiation vol. 18,7 (2011): 1099-111. doi:10.1038/cdd.2011.32
  5. Lowe, Henry I C et al. “Potential of Cannabidiol for the Treatment of Viral Hepatitis.” Pharmacognosy research vol. 9,1 (2017): 116-118. doi:10.4103/0974-8490.199780
  6. Fouad, Amr A, and Iyad Jresat. “Therapeutic potential of cannabidiol against ischemia/reperfusion liver injury in rats.” European journal of pharmacology vol. 670,1 (2011): 216-23. doi:10.1016/j.ejphar.2011.08.048
  7. Avraham, Y et al. “Cannabidiol improves brain and liver function in a fulminant hepatic failure-induced model of hepatic encephalopathy in mice.” British journal of pharmacology vol. 162,7 (2011): 1650-8. doi:10.1111/j.1476-5381.2010.01179.x
  8. Muller, Chanté et al. “Cannabinoid Ligands Targeting TRP Channels.” Frontiers in molecular neuroscience vol. 11 487. 15 Jan. 2019, doi:10.3389/fnmol.2018.00487
  9. Zurier, Robert B, and Sumner H Burstein. “Cannabinoids, inflammation, and fibrosis.” FASEB journal : official publication of the Federation of American Societies for Experimental Biology vol. 30,11 (2016): 3682-3689. doi:10.1096/fj.201600646R

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